Châssis de la 141-R-1332

Dernières actualités :

  • 28 octobre 2024 : le châssis est déchargé du wagon, et trois essieux moteur sur les 4 sont retirés, seu le premier essieu restant en place. Il est ensuite envoyé en Angleterre pour être exposé dans une des usines du groupe William Cook Holdings Limited.
  • été 2024 : arrivé du châssis sur wagon à Vallorbe (association de la 141-R-568)
  • 26/11/2020, mail de Ralph Shorno : les 3 machines 141-R-73, 141-R-1207 et 141-R-1332 sont chez SLM, toutes destinées à la destruction, étant chargées démontées sur des wagons plats pour être envoyées « dans trois semaines » (soit le 17/12/2020) chez un ferrailleur. Les deux tenders à charbon étant encore complets. Le matériel peut encore être acheté à condition de prendre rendez-vous pour rencontre sur place (SLM) avant le 17 décembre.
  • 23/01/2021, page Facebook de Tobias Hardmeier , qui publie des photos des machines (prises le même jour), ce qui démontrent que les machines n’ont pas été envoyées à la destruction. Il est par contre prouvé que SLM est dissoute et que les machines sont cette fois clairement en danger.

LA MACHINE

  • Construite par la Canadian Locomotive Company enjuin 1947, numéro 2399
  • Mise en service : 3 février 1948
  • Affectations : dépôts SNCF de Sotteville (1er), Vierzon, Bordeaux.
  • Radiation : 10 décembre 1975
  • Lieux de préservation : collection Marc Léchelle, garée en plein air à Jarnac en 1991 en portant un marquage du dépôt de Bordeaux. En 1998 les R-1332, 73 et 568 sont à Conflans-Jarny. La 1332 était alors intégralement rouillée. En 1998 (ou 1999) les R-73, 1207 et 1332 sont parties, démontées (chaudière, châssis, cabine) sur un train spécial en direction de SLM.

  • Propriétaire : Ralph Shorno.

Commentaires sur la machine :

Le projet de restauration prévoyait, fait rarissime, d’apporter des améliorations aux trois machines 73, 1207 et 1332 : intégration d’un contrôle numérique de température des essieux, augmentation de la capacité des tenders, transformation du tender charbon 30R370 en tender fuel.
Cette machine aurait été proposée à la vente au prix de 200.000 €., mais par ailleurs la chaudière a été détruite à Emmenbrücke (canton de Lucerne, Suisse) à une date non précisée, et pour une raison inconnue. Il n’en reste aujourd’hui que le châssis (photo en haut de la page).

Livrée d’origine : noire à filet épais jaune sur la tranche du tablier, selon un usage minoritaire à la SNCF concernant les R.